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Pourquoi faire de la psychogénéalogie ?

La psychogénéalogie est une approche thérapeutique axée sur la mémoire transgénérationnelle, aujourd’hui très populaire en Europe et notamment en France. Il arrive que les troubles et autres problématiques que nous rencontrons ne nous appartiennent pas. En effet, nous héritons parfois des traumatismes de nos ancêtres : notre histoire personnelle serait alors influencée par l’histoire de notre famille, qu’il s’agisse de nos parents, grands-parents, arrière-grands-parents… ou parfois venant de générations encore plus anciennes. Chez Ellipsy, nous vous formons afin de vous permettre de devenir, au terme de notre cursus long qualifiant, praticien en psychogénéalogie. Intéressé ? Poursuivez votre lecture ! 

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Les origines de la psychogénéalogie 

La psychogénéalogie est un courant assez récent de la psychologie, puisqu’elle remonte aux années 70. Elle a été créée par Anne Ancelin Schützenberger, psychologue et psychothérapeute française. Anne Ancelin Schützenberger s’est notamment appuyée sur l’œuvre de Nicolas Abraham et de Mária Török, deux psychanalystes français d’origine hongroise.

 

Ce travail transgénérationnel se focalise sur les liens existant entre les troubles présentés par une personne et sa généalogie : la vie que nous menons serait, même si cela est la plupart du temps inconscient, intimement liée à notre mémoire familiale et ancestrale. Autrement dit, le vécu de notre lignée a une influence directe sur les expériences que nous traversons aujourd’hui sans forcément les comprendre, et/ou sur notre environnement familial. Notre code génétique est inscrit en nous, et chaque nouvel enfant de cette famille viendrait incarner et réactualiser ce code - et donc, les problématiques ou traumatisme de ses ancêtres.

Ainsi, des recherches scientifiques ont permis de mettre au jour que les traumatismes psychologiques (holocauste, guerre, agression, drame…) intervenus plus tôt dans notre arbre généalogique se répercutent sur les générations suivantes sous forme d’altérations épigénétiques. Dans L’Écorce et le Noyau, Nicolas Abraham et Mária Török parlent de « fantôme[s] transgénérationnel[s] » qui passeraient  d’une génération à l’autre. Outre les événements traumatiques, un fantôme correspond aussi souvent à un secret de famille ou un non-dit qui nous serait transmis. 

 

Malgré tout le travail de recherche ayant été effectué sur le poids de notre passé familial sur notre psychologie individuelle, l’approche transgénérationnelle a essuyé un certain nombre de critiques parce que les conclusions tirées ne relèveraient pas des sciences, les théories avancées n’étant pas absolument vérifiables.

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Au travers d’une telle analyse transgénérationnelle, tout peut potentiellement prendre sens : le prénom d’un enfant, des événements récurrents, une date anniversaire, qu’il s’agisse de celle d’un événement ou d’une personne, le nombre d’enfants, des années particulièrement marquantes… Sciences ou non, l’essentiel reste que le patient trouve ce qu’il cherche et que, si traumatisme il y a, celui-ci soit traité et puisse être surmonté. Or, la psychogénéalogie se montre très efficace.

 

Une question se pose alors : en pratique, comment la thérapie inclut-elle la psychogénéalogie en termes d’approche, de méthode et d’outils ?

La psychogénéalogie : une méthode spécifique

Le thérapeute spécialisé en psychogénéalogie utilise principalement l’analyse transgénérationnelle pour mener à bien ses séances et comprendre les problématiques présentées par ses patients. Il s’agit avant tout d’un travail de recherche et de mise de sens, qui se porte sur l’héritage familial du patient : cette investigation peut porter sur l’héritage matériel, mais aussi les bagages émotionnels, les schémas répétitifs ou événements récurrents au sein d’une même lignée. Entamer ce type de thérapie, c’est mettre tout en œuvre pour se libérer soi, ses enfants, mais aussi la génération suivante d’une destinée que l’on n’a pas choisie. 

 

La psychogénéalogie demande un fort investissement personnel de la part de celui qui consulte, car dans le cas où des informations viennent à manquer, il lui sera souvent demandé par le praticien de poursuivre les recherches de son côté en interrogeant ses proches, parents, grands-parents, cousins… pour obtenir davantage de clés afin d’aider le thérapeute dans ses analyses. Il arrive également que le praticien fasse faire son arbre généalogique à son client, afin d’avoir une vision d’ensemble de la systémie générationnelle en place : nombre d’enfants, répétition d’un même prénom, dates de naissance ou de mort, événements traumatiques, maladie ou syndrome… La façon même dont la consigne est donnée, et la forme que prendra cet arbre seront tout autant de pistes pour le praticien concernant son patient en fonction de la manière dont il choisira de le représenter, et/ou des informations qu’il aura préféré passer sous silence, notamment.

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A l’issue des séances de thérapie psychogénéalogique, l’individu aura pu accéder à un nouveau niveau de compréhension de sa généalogie, à une éventuelle révélation de certains secrets de famille soit inavoués, soit disparus dans l’inconscient de la lignée, et à un certain apaisement dû au sentiment d’appartenance qui lui manquait : connaître ses ancêtres et comprendre leur chemin de vie nous permet de donner du sens à notre propre vie. Il pourra également espérer se départir de poids familiaux ou d’un traumatisme qu’il portait parfois depuis des années sans le savoir, mais qui ne le concernent pas ; ces fameux « fantômes psychiques » précédemment évoqués.

 

Il convient néanmoins de noter que c’est avant tout la qualité du rapport thérapeutique établi et la pertinence du questionnement et des hypothèses de l’accompagnant qui garantiront l’aspect bénéfique de la thérapie pour celui qui la suit - ceci étant valable pour tout type d’accompagnement psychothérapeutique. L’objectif étant de (re)devenir maître de son histoire personnelle.

Notre formation : devenez praticien en psychogénéalogie

Chez Ellipsy, nous avons à cœur de vous offrir des formations alternant richesse théorique et nombreux temps de pratique afin de faire de vous des praticiens qualifiés aux compétences validées par nos soins et correspondant aux exigences de l’accompagnement thérapeutique et du développement personnel.

 

Devenir un praticien en psychogénéalogie compétent et fiable suppose d’avoir suivi une formation de qualité. C’est pour cela que nous vous proposons un programme de formation adapté aux besoins de l’accompagnement dans le domaine du transgénérationnel. 

Au sein de cette formation, vous apprendrez notamment des fondamentaux de la psycho, essentiels à tout bon psychopraticien, tels la psychopathologie afin de vous adapter au profil psychologique de vos patients, l’analyse transactionnelle ou encore la psychologie humaniste, mais aussi des outils novateurs et puissants qui viendront étayer vos compétences de praticien en psychogénéalogie : les constellations familiales, qui permettent de mettre au jour les schémas générationnels et familiaux à l’œuvre, la systémie, afin d’analyser la place de l’individu au sein de son unité familiale, la thérapie narrative pour se responsabiliser et repenser nos choix, ou encore l’hypnose cellulaire, qui permet entre autres de se plonger dans les tréfonds de son code génétique… Autant de modules que vous pouvez également suivre à la carte si vous êtes intéressés par certains outils spécifiques.

 

Découvrez directement le détail du parcours long qualifiant en psychogénéalogie.

 

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Au sujet de l'auteur :

 

Après un cursus en classes préparatoires littéraires (Hypokhâgne/Khâgne) et un Master II en Études médiévales, Inès Sérizier commence sa carrière en maison d’édition au Luxembourg. Elle poursuit ensuite dans ce secteur comme free-lance, tour à tour en tant que rédactrice, traductrice ou correctrice, ce qui lui permet de continuer à voyager (Australie, Tasmanie, Irlande). Désormais installée en Normandie, elle est aussi psychopraticienne en thérapies brèves et formatrice chez Ellipsy.


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